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La journée des surprises. ❊ (Cassiopeia & Ézékiel)

 :: oh basta ! :: archives :: écrits
Ezékiel Macconi
Ezékiel Macconi

Carte d'identité
Notes:
« dream team »
Mots débités : 555
Date d'arrivée : 31/03/2018

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Ven 8 Juin - 2:33

U ghjornu di surprise.


Trois jours, c’est le nombre que tu viens de passer à fond au Haras, sans penser à aller rendre visite à ta petite copine, qui habite vraiment… à côté de chez-toi ! Ses derniers jours sont très durs. Autant pour toi, que pour la famille Lazari. Le père de Rhea, était malade. Et pas qu’un peu, une maladie affreuse, en phase terminale. Tu étais dans un sale état, tu le connaissais depuis tout petit, il était le symbole d’un oncle, d’un père aimant, d’un mari honnête. Une figure, qui semblait fatigué par la maladie et par la vie en général. Vraiment attristé, tu n’arrivais plus à franchir la porte des Lazari, de peur de voir un trop grand changement. Pourtant, tu étais aujourd’hui bien décidé à passer voir la famille, pas totalement au complet. Il manquait une jeune fille, que tu eu fréquenté un certain temps à un certain moment. Mais, ses études comptaient bien plus que l’espoir d’un amour parfait, ce serait mentir que de dire, que tu avais pris sa décision au calme. Son départ avait creusé ton cœur, pour le réduire en petits morceaux. Une seule personne était venue te tendre la main, pour apaiser tes douleurs. Sa grande sœur. Au fil du temps, tu avais réussi à oublier cette jeune fille, six ans s’étaient passés. Le court de la vie, ton entreprise, Rhea, ta propre famille. Tout ça, faisait que le passé était désormais révolu, tu ne voulais plus souffrir à cause d’une femme. Être avec Rhea était signe de simplicité et de sécurité. Derrière tout ça, tu t’étais mis entièrement dans ton entreprise. Lors de son départ, c’était un petit champ qui comportait deux chevaux. Lezuz et Belle du Seigneur. Le premier était un cadeau, offert par un voisin. Le second, un achat qui signifiait bien plus que ton départ dans le monde de l’entreprenariat. Il était le symbole d’un amour envers cette jeune femme, qui avait hanté tes nuits. Aujourd’hui, Belle du Seigneur n’était plus à tes côtés. Elle aussi, était partie pour de nouveaux horizons. Tout comme Cassiopeia, tu avais tiré un trait sur son retour.

Six ans après, les affaires fleurissent. Tu as pris la décision de prendre des employés, tu sais que ton Haras peut s’agrandir encore plus, mais pour cela, il te faudra être d’une toute autre renommé. Tu n’as pas peur du défi, ça te garde la tête hors de l’eau, que de devoir te foutre un coup de pied au cul. Tu avançais doucement, dans ta vie commune avec Rhea. Une jeune femme magnifique, qui venait tous les soirs dormir à tes côtés, tandis que la journée, elle l’a passait avec sa famille. D’ailleurs, elle t’avait ordonné de venir la joindre, sur les coups de seize heures. Elle t’attendait de pied ferme et tu ne pouvais pas la décevoir. Tu avais prévu alors, de fermer les portes du Haras plus tôt, laissant les palefreniers gérer les entrées manuellement, puisqu’il y avait des propriétaires qui venaient plus tard pour s’occuper de leurs protégés. Tu vérifies que tu as bien tout, une caresse à tous les animaux que tu croises, des chiens, des chats, des chevaux, ânes, poules… Certains ne t’appartiennent pas, d’autres sont errants et ont pris l’initiative de venir squatter le terrain. Amoureux des animaux, tu as tout fait pour les protéger. Tu n’as pas pu le faire toute ta jeunesse, tu en profites aujourd’hui. « Maman ! Papa ! Je vais voir Rhea et ses parents ! » Hurles-tu, de manière à ce qu’ils sachent où tu vas. Tu n’habites plus avec eux, mais la maison familiale est toujours au même endroit, et tu es tout le temps obligé de passer devant. Tu choppes un sac de légumes posés devant la porte de la maison, avant de partir dans le domaine des Lazari. Le chemin est loin d’être long, puisque tu y arrives assez rapidement. Tu fais partie de la famille depuis longtemps, tu n’as plus besoin de sonner. En arrivant proche de la dite maison, tu reçois un appel. Tu grommelles alors, t’arrêtant, pour ne pas être impolis face à ta belle-famille. Au téléphone, un fournisseur qui t’expliques que la livraison ne se fera pas cette semaine. Tu poses le sac de légumes devant la porte, discrètement, avant de légèrement t’en éloigner, pour commencer une discussion houleuse avec l’homme. Rien ne va dans cette journée ! Et ce n’est pas prêt de s’arrêter…


@Cassiopeia Lazari
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Dim 10 Juin - 21:59


   
► june 2018, san gaetano | lost love, past memories
La journée des surprises
ézékiel &  cassiopeia
Tu te passes les deux mains dans les cheveux, lasse. Tu n’avais pas vraiment fermé l’œil depuis que tu avais reçu ce coup de fil. Le coup de fil de ta mère, concernant l’état de ton père. Tu avais fourré un maximum d’affaires dans ton sac avant de te jeter dans le premier avion. Tu ne pouvais pas croire qu’on avait attendu autant avant de te prévenir. Mais connaissant ton père, il avait dû attendre le dernier moment pour consulter. Peut-être même que ta mère l’y avait trainé, contraint et forcé. Le fait que le verdict avait été sans appel : cancer en stade terminal… Ta mère t’avait appelée aussitôt mais l’état de ton père s’était dégradé tout aussi vite dans l’attente des résultats. Il ne sortait quasiment plus de son lit depuis. Malgré toi, tu étais rongée par l’angoisse qu’il… qu’il ne tienne pas jusqu’à ce que tu arrives.

Le vol avait été court. Seulement une petite heure entre Paris et Bastia. Ça t’avait coûté une fortune à la dernière minute mais ça en valait la peine. Tu ne pouvais pas rester loin de ta famille une seconde de plus. Tout ça, cet exil, avait trop duré. Il fallait que tu rentres en Corse, aussi longtemps qu’il le faudrait. Ce n’est qu’à la sortie de l’aéroport, dans le uber, que tu avais pensé à appeler ton cabinet pour les prévenir de tes congés de dernière minute. Ils n’avaient pas pu objecter de toute manière, tu aurais pu les poursuivre et ils le savaient.

L’accueil sur le pas de la porte avec ta mère et ta sœur avait été déchirant. Beaucoup de larmes, pas beaucoup de mots. Pas possible décrocher la moindre syllabe tant tu avais la gorge nouée. Fidèle à elle-même, ta mère avait tenté de te rassurer mais tu voyais dans ses yeux qu’elle doutait plus que n’importe qui. Pas un mot n’avait été échangé avec ta sœur, juste une profonde accolade. Puis tu étais montée à l’étage. Un moment, tu avais cru que tu n’aurais pas le courage de passer le pas de la porte mais tu avais pris ton courage à deux mains.

Il était là, allongé, si pâle, si maigre… Tu avais retenu à grand peine le sanglot qui t’était monté dans la gorge. Puis tu t’étais assise à son chevet pour prendre sa main. Il t’avait souri, un sourire faible et tremblant, et à nouveau, tu avais eu toutes les peines du monde à ne pas fondre en larmes. Tu avais toujours aimé tes parents mais avec ton père, vous aviez une relation privilégiée. Une que personne ne pourrait vous enlever. Tu avais toujours vu le monde à travers les yeux de ton père, tu l’avais toujours idolâtré. Qu’est-ce que tu allais devenir s’il venait à disparaître ?

Tu ne savais pas combien de temps tu étais restée à son chevet. Ta sœur n’était entrée que pour prendre ta place, pour que tu puisses te reposer un peu et tu avais accepté avec grâce. Tu avais descendu le grand escalier du mas pour atteindre l’entrée mais tes affaires n’y étaient plus. Ta mère avait dû les monter dans ta chambre. Tu avais besoin d’air, besoin de te retrouver dans ton repaire, là où personne ne te trouverait. Tu avais ouvert la porte… et tu t’étais figée.

Il était là. Vraiment là. Plus carré que dans tes souvenirs. La peau toujours délicieusement dorée par le soleil. C’était comme si ton cœur peinait à battre dans ta poitrine. Comme si chaque battement était plus laborieux que le précédent. Ezékiel. Ezékiel était là. Ce serait mentir que de dire que tu n’avais pas pensé à lui une seule fois. Surtout quand tu avais pris ton billet d’avion. Mais l’état de ton père avait tout occulté. Tu avais tout fait pour occulter. 6 ans. Cela faisait 6 ans que tu n’avais pas posé les yeux sur lui et pourtant, tu te sentais faible comme lorsque que tu avais 17 ans. Ce besoin irrépressible de te jeter dans ses bras… Mais il n’était plus à toi. Il était avec ta sœur. Tu devais partir. Avant qu’il te voit. Tu fais demi-tour, mais te prends les pieds dans un sac de légumes.

« Merde ! »

Pour la discrétion, tu repasserais.

   
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Ezékiel Macconi
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Lun 11 Juin - 20:16

U ghjornu di surprise.


Que de galères, tu ne t’en sors plus. Gérer une entreprise pratiquement tout seul, en pleine expansion, mais également sa vie sentimentale et familiale, résulte d’une grande harmonie. Harmonie que tu n’avais pas ! Tu laissais toujours tomber un côté, pendant un court instant. En ce moment, tu n’étais pas peu fier de dire que, c’était ta vie sentimentale que tu m’étais de côté. Entre problèmes au boulot, ta mère qui te faisait du souci à ne plus vouloir sortir de la maison, à cause de l’état de santé de son grand ami… Tu en avais clairement marre de cette situation, ça t’agaçait autant que ça te peinait. Tu te réfugiais alors toujours dans ton boulot, ça en devenait agaçant à force. La seule personne qui prenait encore de tes nouvelles, c’était bien Rhéa, qui se souciait de ton bien-être. Tu n’étais pas un bon petit copain, un bon fiancé, loin de là ! Finalement, tu avais pris la décision de t’arrêter aux portes de l’habitation, pour répondre à ton fournisseur. Tu savais pertinemment que cette histoire de retard, allait te coûter plus que ça ne devrait l’être initialement prévu. Le plus important pour toi, était que la nourriture de tes animaux arrive à bon port, et que tu puisses remplir ton hangar, rien de plus. Après une longue discussion, un peu houleuse, tu finis par décrocher ton téléphone. Tu soupires longuement, tu te rends compte que fournisseurs ne sont pas toujours très honnêtes. Tu ranges ton téléphone dans ta poche, restant totalement ahuri de la situation, l’espace de quelques instants. Quelque chose vint te sortir de tes pensées, un bruit venant de derrière toi, un bruit de froissements. Et, une insulte. Tu reconnais cette voix, c’est Rhéa ? Tu te retournes alors, un léger sourire pour accueillir ta fiancée, avant de te retrouver une seconde fois sur le cul. Ton sourire s’échappe alors bien rapidement, lorsque tes yeux se posent sur la silhouette d’une demoiselle que tu connais très bien. Que tu as très bien connu, puisque c’est du passé. Tu soupires alors, secouant légèrement la tête face à la situation. Totalement gêné, tu finis tout de même par sortir un son, ne voulant pas laisser la situation être encore plus gênante qu’elle ne l’est déjà. « Bon retour chez-toi, Poppy. » Tu n’arrives sincèrement pas à bouger, toutes tes pensées s’envolent, laissant ton esprit vide de sens. Tu n’arrives pas à comprendre, pourquoi elle est de retour, et surtout pourquoi personne ne t’a prévenu. Au final, qu’elle vienne pour voir son père, c’est normal. Mais, pourquoi Rhéa aurait-elle cachée l’arrivée de sa petite sœur ? Tu restes planté devant la jeune femme, que tu oses à peine regarder, de peur de voir ton cœur rater un battement. Elle est celle que tu as aimé, à un tel point, un sentiment inimaginable. En comparatif, tu n’as jamais eu un tel sentiment envers sa grande sœur, aujourd’hui ta fiancée. « Tu... Tu vas bien ? Le retour s’est bien passé ? » Finis-tu par demander, pour combler le blanc, volontairement et clairement fait par vous deux.


@Cassiopeia Lazari
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