Taryn ❝

        Douce, timide, discrète sont souvent les adjectifs utilisés pour caractériser Taryn de prime abord. Cela vient probablement de son visage angélique qui contraste avec son caractère explosif. En effet, la demoiselle n’a pas sa langue dans sa poche : manipulatrice, elle joue avec les mots pour obtenir ce qu’elle désire. Cette habitude lui a d’ailleurs été très utile pour sa fructueuse carrière de galeriste. Indisciplinée et indépendante, elle a du mal à entrer dans les codes si elle ne les considère pas comme justes.

        Elle déteste mentir. Pourtant, c’est ce que l’on lui a demandé de faire lors du procès de son geôlier, tout du moins, d’insister sur les aspects négatifs du personnage et de sa captivité. Elle a refusé, ce qui a scandalisé sa famille. Elle est toujours éperdument amoureuse de son geôlier malgré qu’on lui ait enseigné depuis plus d’une dizaine d’années que c’est un monstre qui a tenté de lui faire du mal et de l’arracher à sa famille. Cependant, elle a enfoui ces sentiments que beaucoup jugerai honteux tout au fond d’elle-même, multipliant les conquêtes pour tenter d’oublier celui qu’elle considère comme son âme sœur.

        Passionnée d’art, son objectif est de développer sa florissante galerie d’art. Elle donne toujours un coup de main aux musées de l’île, notamment quand il s’agit de restaurer des tableaux. Elle ambitionne de créer une revue d’art où elle pourrait faire figurer ses critiques qui soit reconnu par ses pairs. Cependant, ce projet n’est pour l’instant qu’à l’état embryonnaire.

        Taryn n’a pas de mauvaises habitudes alimentaires, restes de son éducation relativement stricte. Elle ne fume pas non plus. C’est une fêtarde qui aime bien boire (beaucoup), mais vous ne la trouverez jamais saoule. En effet, soirées et autres boites de nuit sont ses terrains de chasse lorsqu’elle souhaite un peu de compagnie dans son lit.

        Elle a un tatouage sur le flanc gauche juste sous le sein, représentant le soleil australien. Tous ceux qui la connaisse pensent qu’il s’agit d’un moyen d’extérioriser ce qu’elle a vécu pendant ces 6 mois-là ; en réalité, il s’agit plutôt d’un hommage à l’homme qui a fait d’elle la femme qu’elle est devenue.

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